Son mari me proposait de se charger de certaines tâches, pour au final ne pas les faire et attendre que sa femme vienne me le reprocher.
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Son mari me proposait de se charger de certaines tâches, pour au final ne pas les faire et attendre que sa femme vienne me le reprocher.
5 avril 2016 The Initial Big Brother
J’étais étudiante, je postulais pour des boulots d’été dans différents domaines. La responsable d’un petit hôtel 1* est la seule à me rappeler, avec un contrat pour 2 mois à la clé comme femme de chambre. Elle se montre très chaleureuse et à cheval sur le côté administratif, ça me rassure. Pendant une semaine j’ai été seule avec elle à faire les chambre (son mari travaille également comme responsable de cet établissement faisant partie d’une chaîne d’hôtellerie). Elle est pleine de compliments, trouve que je travaille bien, me dit que je vais aller de plus en plus vite, me propose un verre de jus d’orange avant de commencer, me conseille de prendre une pause si nécessaire.
Durant la première semaine, il y a un jour où je dépasse d’une demi heure mon horaire pour pouvoir terminer les chambres qui m’étaient attribuée, je le note sur ma fiche horaire. Le lendemain elle me conseille gentiment de ne pas le noter, que ça n’est pas nécessaire. Un peu naïvement je l’ai écouté durant 2 semaines. Mais voyant que les dépassement devenaient récurrents et de plus en plus important, je les notais soigneusement, y compris dans un cahier personnel.
Au fur et à mesure du mois les petites attentions disparaissent et les exigences deviennent plus importantes, ce qui se comprend, mais également contradictoires. Un jour il faut mettre les oreillers dans telle position, et le lendemain c’est l’inverse. Elle m’épie lorsque je travaille et a toujours un reproche à faire, me conseille des méthodes différentes chaque jour, me rappelle qu’elle fait beaucoup plus de chambres que moi.
A la fin du premier mois, ça ne loupe pas, mes heures ne sont pas celles que j’ai réellement réalisé. Mais n’ayant pas noté mes vraies horaires durant la moitié du mois, je n’ai pas vraiment de recours. Je fais toutefois remarquer l’inexactitude de ma fiche de salaire à mon employeuse. J’ai alors droit au couplet comme quoi je suis une incapable, que je n’y connais rien au monde du travail (j’ai tout de même eu d’autres emplois et fais de nombreux stages dans d’autres domaines) que c’est comme ça en hôtellerie, qu’eux ne comptent pas leurs heures (leur contrat est très différent mais passons), et que si je ne suis pas contente je n’ai qu’à aller plus vite. Ils ne vont quand même pas payer ma lenteur ! Mes références au code du travail ne les font pas changer de position. Je décide alors de supporter le mois qu’il me reste à faire tout en ne lâchant pas l’affaire.
Le mois d’août fut un festival d’absurdités. J’étais observée par les caméras de surveillance, elle vérifiait avec les enregistrements que l’heure que je notais était bien celle de mon départ, me disputait quand j’arrivais à mon horaire parce qu’il n’y avait pas encore de chambre libérées, et le lendemain me dire que j’aurai pu arriver plus tôt car il y avait du travail (en arrivant aux mêmes heures), me faisait des scènes comme quoi j’étais une « incapable qui n’y comprend rien à la vie » devant les clients prenant leur petit déjeuner. En parallèle son mari me proposait de se charger de certaines tâches, pour au final ne pas les faire et attendre que sa femme vienne me reprocher de ne pas les avoir faite.
Peu avant la fin de mon contrat j’ai demandé à photocopier mes feuilles horaires, afin d’être certaine qu’il n’y ait pas de modifications. Entre temps je m’étais renseignée et ait évoqué mon intention de saisir les prud’homme si je voyais à nouveau des incohérences sur ma fiche de salaire.
Au final cette dernière a été faite sans faute, ainsi que celle de ma collègue (qui subissait les mêmes reproches que moi, en étant pourtant moins véhémente).
Oui j’ai pu obtenir « gain de cause », mais se faire harceler, humilier, quitter son travail en pleurant de rage… tout ça pour obtenir seulement ce que l’on est en droit de recevoir… On vaut mieux que ça.
Source : http://www.onvautmieux.fr/2016/04/05/son-mari-me-proposait-de-se-charger-de-certaines-taches-pour-au-final-ne-pas-les-faire-et-attendre-que-sa-femme-vienne-me-reprocher-de-ne-pas-les-avoir-faite
J’étais étudiante, je postulais pour des boulots d’été dans différents domaines. La responsable d’un petit hôtel 1* est la seule à me rappeler, avec un contrat pour 2 mois à la clé comme femme de chambre. Elle se montre très chaleureuse et à cheval sur le côté administratif, ça me rassure. Pendant une semaine j’ai été seule avec elle à faire les chambre (son mari travaille également comme responsable de cet établissement faisant partie d’une chaîne d’hôtellerie). Elle est pleine de compliments, trouve que je travaille bien, me dit que je vais aller de plus en plus vite, me propose un verre de jus d’orange avant de commencer, me conseille de prendre une pause si nécessaire.
Durant la première semaine, il y a un jour où je dépasse d’une demi heure mon horaire pour pouvoir terminer les chambres qui m’étaient attribuée, je le note sur ma fiche horaire. Le lendemain elle me conseille gentiment de ne pas le noter, que ça n’est pas nécessaire. Un peu naïvement je l’ai écouté durant 2 semaines. Mais voyant que les dépassement devenaient récurrents et de plus en plus important, je les notais soigneusement, y compris dans un cahier personnel.
Au fur et à mesure du mois les petites attentions disparaissent et les exigences deviennent plus importantes, ce qui se comprend, mais également contradictoires. Un jour il faut mettre les oreillers dans telle position, et le lendemain c’est l’inverse. Elle m’épie lorsque je travaille et a toujours un reproche à faire, me conseille des méthodes différentes chaque jour, me rappelle qu’elle fait beaucoup plus de chambres que moi.
A la fin du premier mois, ça ne loupe pas, mes heures ne sont pas celles que j’ai réellement réalisé. Mais n’ayant pas noté mes vraies horaires durant la moitié du mois, je n’ai pas vraiment de recours. Je fais toutefois remarquer l’inexactitude de ma fiche de salaire à mon employeuse. J’ai alors droit au couplet comme quoi je suis une incapable, que je n’y connais rien au monde du travail (j’ai tout de même eu d’autres emplois et fais de nombreux stages dans d’autres domaines) que c’est comme ça en hôtellerie, qu’eux ne comptent pas leurs heures (leur contrat est très différent mais passons), et que si je ne suis pas contente je n’ai qu’à aller plus vite. Ils ne vont quand même pas payer ma lenteur ! Mes références au code du travail ne les font pas changer de position. Je décide alors de supporter le mois qu’il me reste à faire tout en ne lâchant pas l’affaire.
Le mois d’août fut un festival d’absurdités. J’étais observée par les caméras de surveillance, elle vérifiait avec les enregistrements que l’heure que je notais était bien celle de mon départ, me disputait quand j’arrivais à mon horaire parce qu’il n’y avait pas encore de chambre libérées, et le lendemain me dire que j’aurai pu arriver plus tôt car il y avait du travail (en arrivant aux mêmes heures), me faisait des scènes comme quoi j’étais une « incapable qui n’y comprend rien à la vie » devant les clients prenant leur petit déjeuner. En parallèle son mari me proposait de se charger de certaines tâches, pour au final ne pas les faire et attendre que sa femme vienne me reprocher de ne pas les avoir faite.
Peu avant la fin de mon contrat j’ai demandé à photocopier mes feuilles horaires, afin d’être certaine qu’il n’y ait pas de modifications. Entre temps je m’étais renseignée et ait évoqué mon intention de saisir les prud’homme si je voyais à nouveau des incohérences sur ma fiche de salaire.
Au final cette dernière a été faite sans faute, ainsi que celle de ma collègue (qui subissait les mêmes reproches que moi, en étant pourtant moins véhémente).
Oui j’ai pu obtenir « gain de cause », mais se faire harceler, humilier, quitter son travail en pleurant de rage… tout ça pour obtenir seulement ce que l’on est en droit de recevoir… On vaut mieux que ça.
Source : http://www.onvautmieux.fr/2016/04/05/son-mari-me-proposait-de-se-charger-de-certaines-taches-pour-au-final-ne-pas-les-faire-et-attendre-que-sa-femme-vienne-me-reprocher-de-ne-pas-les-avoir-faite
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